Les matériaux biosourcés se développent au Québec

Pour limiter l’empreinte carbone d’un bâtiment, la performance énergétique est essentielle mais elle ne suffit pas. Les matériaux de construction de par leur extraction, leur production, leur transport, leur transformation, leur mise en œuvre et leur gestion en fin de vie utile ont également un impact environnemental majeur. Un rapport de l’ONU dénonce notamment la raréfaction du sable et des graviers utilisés pour la fabrication du béton et les impacts socio-environnementaux majeurs engendrés à l’échelle planétaire.

La solution se trouve en partie dans les biomatériaux, si possible locaux, pour lesquels de nouvelles filières de production canadiennes émergent ou se renforcent. En Alberta, des blocs de construction sont réalisés à partir de la culture et transformation du chanvre.

Au Québec, le centre de recherche en produits forestiers d’Amqui développe du bois aux mêmes propriétés que l’acier pour créer des revêtements extérieurs ou encore des isolants. La MRC de la Mitis, au Québec également, accueillera pour sa part une usine pilote pour la transformation du lin en fibres d’isolant.